Sa position géographique est encore plus protégée que celle de ses plus proches voisins. Entre les terres d’Arabie Saoudite et celles en face de l’Iran, il ne bénéficie d’aucun courant frais, et reçoit plutôt de toutes parts le souffle des déserts environnants. Quoi qu’il en soit, le Golfe Persique reste, dans son ensemble, l’un des lieux les plus chauds de notre planète.
De plus, la zone est sujette au réchauffement climatique. Ceci est dû à l’émission de gaz à effet de serre issus des puits de pétrole présents dans ces territoires. Une alerte écologique tente d’éveiller les consciences pour juguler la problématique de l’inhabitabilité de certaines de ces régions dans les décennies à venir et réduire les effets néfastes ressentis.
Les saisons ne sont pas réellement visibles au Qatar et il fait très chaud de mai à septembre, où la température moyenne est de 38° et augmente au fur et à mesure que l’on s’éloigne du littoral. En été, il n’est pas rare que le thermomètre affiche les 50°. Le degré d’humidité est variable selon l’exposition, avec des pics à 85 % en juin et septembre.
La pluviométrie sur l’année ne dépasse guère les 75 mm. Une saison plus fraiche est toutefois constatée, d’octobre à avril, et se présente comme un hiver qui ne descend que très rarement en dessous de 10° avec des épisodes de minimas autour des 7°.
La moyenne en janvier se situe plutôt entre 17° et 25° notamment à Doha. Dans le désert par contre les nuits sont bien plus fraiches.
Ce climat chaud a favorisé le développement des villes sur le littoral, car le cœur du pays est tout simplement insoutenable aux périodes les plus ensoleillées. Le désert balayé par les vents, donne lieu à de subites tempêtes de sable, qui peut arriver n’importe quand, et durer plusieurs jours plongeant l’atmosphère dans une espèce de ouate sablonneuse qui pénètre partout.
La température de la mer, peu profonde et qui ne connait pratiquement pas de mouvements aux abords des côtes, suit le rythme du thermomètre terrestre. Elle peut faire aux alentours de 20° en hiver, et jusqu’à plus de 38° en été, donnant l’impression de pénétrer dans une étuve ou un sauna.
À cette période personne ne s’y baigne vraiment et les Qataris veillent à rafraichir leurs piscines afin de pouvoir en profiter durant les mois les plus chauds. Un climat donc très peu tempéré, mais que les populations locales ont appris à dompter par leurs habitudes et leur mode de vie.
Les villes ultras modernes sont toutes dotées d’équipements climatisés et les déplacements sont évités durant les heures les plus chaudes de la journée. La population est d’ailleurs essentiellement urbaine, et bénéficie de ces infrastructures qui permettent de vaquer normalement à ses occupations, de par le niveau de vie exceptionnellement haut des habitants qataris. Le climat n’a jamais constitué un frein à l’essor du Qatar, et ceux qui sont venus pour en profiter s’y sont adaptés.
Un pays qui a su tirer parti de chacun de ses atouts sans jamais se départir de son incroyable et novatrice énergie.